Comme toujours, les directions d’entreprises mettent en avant différents arguments factices pour ne surtout pas augmenter nos salaires en préférant parler d’accessoires très souvent non soumis à cotisations.
La bataille pour l’augmentation de nos salaires, c’est gagner bien sûr la rémunération « brut » en priorité, unique moyen pour garantir le financement de notre protection sociale, du service public et de nos retraites !
Force est de constater que l’argent existe pour nos salaires, la preuve : les cadeaux fiscaux, les résultats du CAC 40 qui accompagne le nouveau record de distribution de dividendes, la multiplication des grandes fortunes et les inégalités qui poussent la classe moyenne vers la pauvreté faute de pouvoir d’achat suffisant.
Ce qui se joue, c’est la répartition des richesses créées par notre travail : rémunérer les travailleurs (celles et ceux qui créent les richesses) ou bien rémunérer le capital (actionnaires) ?
Sans l’instauration d’un rapport de force et prise de conscience collective, nous n’arriverons pas à gagner de réelles augmentations de salaires et ainsi maintenir notre pouvoir d’achat dans cette période de vie chère.
La preuve, de nombreuses négociations et luttes sur les salaires viennent d’avoir lieu et ont été gagné :
- + 2,25% au 1er mars 2025 et + 2,25% au 1er juillet 2025 pour UPS
- + 2,2% d’augmentation générale pour 2025 et l’étalement des jours de grève sur 6 mois pour DHL
- + 2.3 % pour Transdev Savoie
- + 2 % pour les TV
- + 1,6 % pour l’activité du déchet néanmoins insuffisant donc la lutte continue !
D’autres luttes se préparent :
- À la RATP
- À Amazon
- À GXO
- À K&N
Tout augmente sauf nos salaires !
Augmentons le rapport de force et les luttes pour, partout, gagner sur nos revendications !