Pas question d’attendre septembre pour savoir si la rentrée sociale sera chaude ou non. Elle se prépare maintenant, dans nos boîtes, nos services, nos unions locales. Ce que nous poserons comme revendications, ce que nous gagnerons en syndiquant, en formant, en organisant… c’est ce qui fera la force du rapport de force demain.
Car rien ne tombe du ciel. Ni les augmentations de salaires, ni la réduction du temps de travail, ni la conquête de nouveaux droits ou l’abrogation de la réforme des retraites. Ce que le patronat et le gouvernement cèdent, c’est toujours sous la pression. Et cette pression, c’est nous qui la construisons, pas à pas, grève après grève, adhésion après adhésion.
Face à l’inflation, à l’autoritarisme, au démantèlement social, les salarié-e-s cherchent des repères, des perspectives. À nous d’être visibles, accessibles, combatifs. À nous de montrer que la CGT est l’outil qu’il faut pour ne pas rester seul-e, pour ne pas subir.
La rentrée ne sera pas un événement médiatique, elle sera le fruit de notre travail militant de terrain, cet été, ce printemps.
Les vacances ne mettront pas les injustices en pause. Alors ne mettons pas notre syndicalisme en veille. Anticipons, tissons des liens, faisons grandir nos forces. La rentrée sociale ne se subit pas, elle se construit !
Jacques Eliez
Secrétaire fédéral