Cet accord vise à renforcer les droits, sécuriser les parcours professionnels et protéger la santé au travail. Les avancées obtenues l’ont été grâce à la CGT qui a porté des revendications fortes pour répondre aux réalités du terrain.
Nous avons mis l’accent sur :
- Le maintien dans l’emploi et/ou une reconversion professionnelle accompagnée, via la formation, pour éviter les licenciements déguisés ;
- La prise en compte de l’usure professionnelle, avec un plan de formation individualisé et un accès prioritaire à la formation en cas d’inaptitude ;
- La pré-visite de reprise après une longue maladie, pour anticiper le retour dans l’entreprise, et évaluer au cas par cas les possibilités de reprise ;
- Des partenariats avec l’Éducation nationale et des associations, pour favoriser l’accès à l’emploi des femmes et des jeunes dans nos métiers ;
- Un entretien professionnel renforcé pour les élu-e-s syndicaux, afin de garantir leur avenir professionnel en fin de mandat ;
- La mise en place d’un parcours professionnel dès 45 ans, pour anticiper la seconde partie de carrière, prévenir les difficultés, et accompagner les souhaits de mobilité ou de reconversion ;
- La mobilisation du CPF (Compte Personnel de Formation), à l’initiative exclusive du salarié, en co-construction avec l’employeur, sur le temps de travail et sans reste à charge ;
- Le recours à la Convention de Rééducation Professionnelle en Entreprise (CRPE), pour permettre aux salarié-e-s déclaré-e-s inaptes de se former ou de se réadapter à leur poste, avec maintien de salaire pendant toute la durée du dispositif.
Ce protocole vise aussi à impulser, avec les représentants du personnel, la construction de plans de formation adaptés aux besoins locaux des salarié-e-s ! C’est là une avancée, mais rien ne se fera sans vigilance et sans action collective !
Ensemble, imposons le droit à un emploi digne et pour être plus forts, adhérez à la CGT !