Alors que les conflits se multiplient, le pouvoir appelle à une « économie de guerre ». Traduction : des milliards pour l’armement, pendant qu’on coupe dans les services publics, qu’on ferme des lits d’hôpitaux, qu’on gèle les salaires… Encore une fois, ce sont les travailleurs qui paient pendant que les marchands de canons se gavent.
Mais cette logique guerrière ne tombe pas du ciel : elle sert un système. Celui qui préfère investir dans la destruction plutôt que dans l’éducation, la santé, la transition écologique. Celui qui brandit la peur pour mieux faire taire les revendications sociales.
La CGT s’y oppose. Parce que nous portons une autre vision : une économie de paix, fondée sur la justice sociale, le respect des droits humains, le désarmement et la solidarité entre les peuples. Une économie qui met les richesses au service de la vie, pas de la mort.
Contre l’austérité et la militarisation, notre réponse doit être claire : des salaires, des écoles, des hôpitaux, pas des bombes. Travailler et produire pour la paix, c’est aussi un combat syndical. Et il est plus que jamais nécessaire de le mener !
Jacky Albrand
Secrétaire général