Les plans de licenciements se multiplient en France et en Europe, conséquence d’une politique de l’offre qui ont asséché les finances publiques par des aides aux entreprises sans contrôle et sans aucun retour sur l’activité économique et l’emploi.
Cette politique mise en place n’a jamais prouvé son efficacité et, au contraire, les conséquences de celle-ci se mesurent par des milliers d’emplois menacés, un projet de loi de finances qui tend à faire payer les plus modestes, à faire des coupes sombres dans les services publics, un projet de loi de financement de la sécurité sociale qui va encore fragiliser les équilibres budgétaires de la protection sociale pour toujours mieux la démanteler au profit des banques et assurances.
Si chacun pouvait penser que, dans l’immédiat, la plupart de nos champs professionnels ne seraient pas impactés ; en particulier, dans les métiers en difficulté de recrutement, il n’en est rien !
La baisse de l’activité industrielle, l’assèchement des finances publiques ou encore les politiques d’austérité entraîneront, à terme, une conséquence sur nos activités professionnelles, qu’elles soient des services publics (transport de voyageurs, activités des déchets, …) ou commerciales (transports de marchandises, logistique, aviation, …). La baisse de l’activité et le ralentissement économique menacent nos emplois, nos conditions sociales et salariales.
Nous ne pouvons rester spectateurs de cette situation et nous nous devons d’intervenir pour exiger une autre politique économique et sociale ! Une politique permettant de relancer l’activité économique et donc la consommation ; une politique de développement des services publics qui sont indispensables au fonctionnement de la société dans tous ses aspects ; une politique de la demande au profit des travailleurs et des citoyens contre une politique de l’offre qui ne sert que les plus riches et les multinationales !
Nous invitons toutes nos bases syndicales des transports à organiser partout des assemblées générales avec les syndiqués pour construire et débattre les cahiers revendicatifs afin de mettre en place un processus revendicatif autour des questions salariales, des conditions de travail et de reconnaissance de la pénibilité de nos métiers.
Faisons de l’action interprofessionnelle de mobilisation du 12 décembre un point d’appui pour construire une nouvelle dynamique de lutte pour gagner sur nos revendications, exiger l’arrêt des plans sociaux et une redistribution des richesses au profit des travailleurs et non du capital.
Toutes et tous les travailleurs·es des transports doivent s’inscrire dans les initiatives en territoire le 12 décembre 2024 !
Montreuil, le 2 décembre 2024