Quelques semaines seulement après sa nomination au poste de ministre des Transports, Philippe Tabarot est visé par une enquête pour détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts et recel.
L’enquête préliminaire fait suite à un signalement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) en juillet 2021.
Un cumul de fonctions interroge aussi la justice. Selon la déclaration d’intérêts et d’activités déposée le 30 novembre 2020 par Philippe Tabarot auprès de la HATVP, ce dernier a touché 137.872 euros en 2019… L’enquête cherche aussi à savoir si son travail justifiait une telle rémunération.
Assurément et sans préjuger des suites de l’enquête, le ministre à un cumul de rémunération d’un niveau sans commune mesure avec les salariés du transport. Alors que nos salaires stagnent et que le pouvoir d’achat des travailleurs fond comme neige au soleil du fait de l’inflation, force est de constater que l’austérité ne touche pas tout le monde.
C’est vrai que Monsieur Tabarot est bien plus prompt à tenter de remettre en cause le droit de grève dans les transports, à privatiser des lignes de trains qu’à se préoccuper des conditions de travail et du niveau de rémunération des salariés qualifiés « d’indispensable » lors du COVID.
Déjà très réservée sur sa nomination, la Fédération des Transports CGT s’interroge sur les conséquences de cette enquête sur son portefeuille ministériel. Sa prise de fonction ne débute pas sous de bons auspices !
Annonces gouvernementales : Ce n’est pas aux salarié-e-s ou aux retraité-e-s de payer la facture !
Le Premier ministre, François Bayrou, vient de présenter ses pistes d’économie pour le budget 2026. Derrière les mots « responsabilité budgétaire » et « effort partagé », le gouvernement prépare, en réalité, une nouvelle offensive contre les droits des salarié-e-s,...